Selon l’OMS, la migraine apparait souvent à la puberté. Il s’agit, d’une céphalée récurrente qui peut survenir tout au long de la vie. Un adulte qui souffre de la migraine ressent des crises invalidantes épisodiques qui se caractérisent souvent par des maux de tête et des nausées.
Une femme, est deux fois plus sujette qu’un homme à la migraine. En France, la fréquence et la distribution de la migraine sont bien connues, en effet, France, 20 % de la population adulte avec une nette prédominance féminine malgré qu’elle touche également les enfants et les sujets âgés. Cependant, elle reste majoritairement expressive pour la tranche de 20 à 50 ans.
Comment repérer une migraine ?
D’abord, il commencer par différencier un mal de tête, une céphalée de tension et une migraine . Afin de reconnaître une personne migraineuse, le neurologue commence par une évaluation des crises de son patient en vertu de critères fixés par l’international Headache Society (ISH): Une migraine, à toujours un début et une fin, Une durée de 4 heures et 3 jours, Elle est soit unilatérale, pulsatile en forme de sensation d’avoir le cœur qui bat ou dans la tête, modérée à sévère avec une douleur qui augmente pendant une activité physique, Elle est suivie de nausées, des vomissements et une gêne à la lumière ou au bruit. Dans son travail, le neurologue doit s’assurer que l’examen clinique soit normal en dehors des crises de douleurs.
Migraine Quand faut-il s’inquiéter?
Lorsque qu’un sujet soit distingué migraineux et qui sort des critères de l’IHS, il faut s’inquiéter tout comme un sujet non-migraineux qui commence à souffrir de douleurs inexpliquées.
Ainsi, il faut toujours s’inquiéter d’un mal de tête qui passe de 0 à 10 sur l’échelle de la douleur dans un laps de temps de quelques secondes.
Une telle douleur violente, peut présager une hémorragie méningée, soit une rupture d’anévrisme, une fissure anévrismale ou une malformation.
Lorsque les violentes douleurs soient accompagnées de fièvre, la suspicion d’une méningite serait non négligeable.
Faut-il s’inquiéter de la migraine ?
La réponse est négative. Une maladie qui se traite.
En effet, la meilleure connaissance des mécanismes physiopathologiques de la migraine ainsi que ses différentes formes, permettent aujourd’hui de développer un arsenal thérapeutique qui permet de contrôler 7 crises sur 10 au minimum ainsi qu’une amélioration globale d’au moins 2 migraineux sur 3.
Il s’agit, d’un arsenal qui concerne en premier lieu la crise qui doit être traitée par des anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou des triptans en forme de vasoconstricteurs,
Le terrain de la migraine par l’utilisation de médicaments qui appartiennet à diverses classes pharmacologiques comme les anti-hypertenseurs, les anti-épileptiques, les anti-sérotoninergiques ou les antidépresseurs ce qui permet une augmentation du seuil migraineux du sujet et à le rendre moins vulnérable aux facteurs qui déclenchent la migraine.
Une maladie avec un avenir plein de promesses
Pendant les prochaines années, les praticiens peuvent être en mesure d’identifier les gènes qui expliquent la migraine hémiplégique familiale ainsi que l’étude de la transmission polygénique des formes les plus habituelles de la migraine qui oriente vers un défaut de l’homéostasie glutamatergique. Mais malheureusement, l’avenir esthétique n’inclura pas la cure pour cette maladie.